L'atelier s'est déroulé en présence du vice-ministre de l'Agriculture et du Développement rural, M. Tran Thanh Nam, et de M. Nguyen Ngoc He, vice-président du Comité populaire de la ville de Can Tho.

Selon le Département de la coopération économique et du développement rural du ministère de l'Agriculture et du Développement rural, la superficie totale de culture du riz dans la région du delta du Mékong est de 7,24 millions d'hectares, avec une production de 24,3 millions de tonnes de riz. Il existe 1 300 coopératives participant à l'industrie du riz (représentant 52 % du nombre total de coopératives agricoles de la région). Parmi eux, la superficie du riz a signé un contrat d'achat de produits avant que la production n'atteigne 40,28 % (contre 26,5 % en 2016) ; 12,1 % des agriculteurs vendent du riz directement aux entreprises de transformation et d'exportation, et 37,5 % le distribuent par l'intermédiaire de coopératives aux entreprises et 49,5 % par l'intermédiaire des commerçants ; en outre, environ 0,9 % du riz est vendu directement par les agriculteurs aux rizeries situées dans la zone de production des agriculteurs.

Lors de l'atelier, M. Vo Quoc Trung, directeur du Centre de promotion agricole de la province de Soc Trang, a déclaré que la superficie des terres agricoles de la province est de 276 429 hectares (représentant 83,78 % de la superficie naturelle), dont 147 681 hectares sont utilisés. pour la culture du riz, avec une production annuelle de 2,1 millions de tonnes, dont plus de 93,3 % de riz de haute qualité (2023). Les agriculteurs vendent du riz via trois canaux communs d'information des consommateurs : des coopératives liées à des entreprises, des agriculteurs coopérant en petits groupes et contactant des commerçants familiers par le biais de transactions annuelles ou des intermédiaires au sein de la région pour accéder aux transactions avec les commerçants ayant besoin d'acheter du riz.

Les commerçants jouent un rôle indispensable dans la chaîne de valeur de la consommation du riz, car ils constituent le maillon clé pour résoudre de manière flexible de nombreuses questions complexes et diverses. Dans le passé, lorsque la pandémie de COVID-19 a tout perturbé, la participation des commerçants et des intermédiaires a contribué à garantir que les produits rizicoles des agriculteurs de la province ne soient pas gaspillés et qu'ils soient tous récoltés et consommés sans problème. Cependant, les commerçants n’ont pas imposé aux agriculteurs de baisser le prix du riz. Jusqu’à présent, on constate que certains produits agricoles peuvent nécessiter un « sauvetage » en termes de consommation, mais pas le riz. La contribution des commerçants à cet égard est hautement considérée et appréciée par la société.

Le vice-ministre de l'Agriculture et du Développement rural, M. Tran Thanh Nam, a pris la parole lors de l'atelier.

Dr Tran Minh Hai, vice-recteur de l'Institut des politiques publiques et du développement rural, a partagé ses recherches sur les commerçants de la chaîne de valeur du riz. Dr Tran Minh Hai a déclaré que les commerçants disposent d'informations complètes sur le moment exact de la récolte du riz, connaissent la flotte de moissonneuses-batteuses, les bateaux pour la récolte du riz, et surtout le calendrier d'ouverture et de fermeture des canaux d'irrigation pour un transport fluide du riz. En général, ils disposent de solides ressources en termes de bateaux, de moissonneuses-batteuses et de ressources financières pour fournir d'excellents services aux entreprises. Ainsi, d’après les enquêtes, environ 60 % des entreprises préfèrent acheter du riz par l’intermédiaire de commerçants plutôt que par l’intermédiaire de coopératives, car les commerçants sont plus agiles et mieux à même de répondre aux besoins des entreprises.

Cependant, en réalité, les liens entre commerçants et agriculteurs ont révélé de nombreuses limites et lacunes. Des questions telles que la détermination du moment de la récolte du riz sont souvent décidées par les commerçants, les prix devenant parfois des obstacles dans le processus de consommation entre les commerçants et les producteurs de riz. Pour remédier à cette situation et renforcer le rôle des commerçants, le Dr Tran Minh Hai suggère que les commerçants devraient avoir une certification professionnelle et être enregistrés (pour différencier les bons commerçants de ceux qui ne le sont pas) ; ils doivent être considérés comme des partenaires aux côtés des agriculteurs, des coopératives et des entreprises.

S'exprimant lors de l'atelier, le vice-ministre de l'Agriculture et du Développement rural, M. Tran Thanh Nam, a souligné la nécessité de faire la différence entre les commerçants et les « intermédiaires du riz » et d'identifier quel groupe agit en tant qu'« intermédiaires du riz ».

Selon le vice-ministre Tran Thanh Nam, l'une des voies spécialisées pour la production agricole et la professionnalisation des agriculteurs passe par les coopératives. Étant donné que les coopératives ont accès aux matières premières, au contrôle des coûts, au volume de production et à la structure saisonnière, il est nécessaire de les développer comme un réseau d'approvisionnement à grande échelle, garantissant la qualité et favorisant les liens.

En outre, le vice-ministre Tran Thanh Nam a proposé que l'Association vietnamienne du riz rassemble des entreprises et des coopératives agricoles pour former une chaîne de valeur dans l'industrie du riz, l'Association vietnamienne du riz jouant un rôle de premier plan. Dans ce cadre, la valeur ajoutée devrait être créée depuis l'intrant jusqu'à la production, et la protection des droits de marque et le développement du marché intérieur du riz devraient être assurés.